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Escrime : les épéistes UNICAEN continuent de briller

  • Dernière modification de la publication :2 mai 2023
  • Post category:Sport / Vie étudiante

Les épéistes de l’université se sont distingués à Strasbourg les 16 et 17 mars 2023 durant le Championnat de France universitaire. L’équipe féminine s’est hissée à la 4e place de la compétition, tandis que l’équipe masculine s’est offerte la dernière marche en finissant 3e.

Le bronze pour les hommes

Pour les tireurs de l’université, l’objectif était clair. Arrivés 4es l’année dernière, ils étaient en déplacement pour « aller chercher une médaille » précise Mathieu Motte, membre de l’équipe. « On se connait très bien, on savait que l’on pouvait faire un beau parcours. On a échoué l’année dernière, et on ne voulait pas répéter le même scenario cette année » explique Mathieu.

Après s’être inclinés lors de la demi-finale dans un assaut « très serré » (13 à 11) face à une équipe « avec plusieurs tireurs internationaux », les épéistes de l’université ont su se remobiliser malgré la déception pour aborder la petite finale, remportée avec la manière, 15 à 9.

Mission accomplie pour l’étudiant en première année de licence STAPS, qui, aux côtés de Raphaël Derrien (STAPS) et Maxence Lemoisson (BUT TC), a réussi à remporter la petite finale pour repartir avec le bronze au terme d’un beau parcours.

Mathieu Motte sur le campus 2 avec la médaille de bronze obtenue lors du championnat de France universitaire d'escrime

« On ne sait pas si on pourra de nouveau tirer ensemble en universitaire, il faudra peut-être recomposer l’équipe. Mais si on en a l’occasion, on ira chercher une nouvelle médaille l’année prochaine. »

Mathieu Motte, étudiant à l’UFR STAPS et médaillé de bronze par équipe à l’épée lors du championnat de France universitaire d’escrime

L’équipe féminine au pied du podium

Déception pour les filles. Après avoir « fini avec une médaille l’année dernière » rappelle Mirana Liorzou, étudiante en troisième année de médecine et membre de l’équipe, la formation caennaise est cette fois repartie sans médaille. Le scenario était pourtant inversé l’année dernière : les hommes s’étaient inclinés dans la petite finale pour finir 4e, tandis que les femmes avaient réussi à s’offrir la médaille de bronze.

Avec Emma Falconnet Biziou (BUT GEA), Jade Ledru (Master MEEF Premier degré) et Noémie Duval (IFSI), les tireuses étaient elles aussi en mission. Elles venaient « chercher une médaille » face à des équipes « qui étaient toutes d’un bon niveau » raconte Mirana. Les espoirs de titre de championnes de France universitaire se sont hélas effondrés en demi-finale, face à une équipe de Lille qui « était au-dessus », dans un relais où les Caennaises n’ont « pas su trouver la solution pour recoller au score » regrette Mirana.

Lors de la petite finale, l’équipe a toutefois « essayé de se remotiver et de se remobiliser », mais face à « l’équipe qui était initialement favorite pour la compétition », la médaille de bronze leur a échappé avec cinq touches d’écart. Si l’équipe est « un peu déçue », l’objectif sera « de revenir l’année prochaine pour de nouveau décrocher une médaille ».

« On était à notre niveau, au maximum malgré l’enchaînement de plusieurs compétitions, mais ça n’a pas suffi. »

Mirana Liorzou, étudiante à l’UFR Santé et membre de l’équipe féminine d’escrime de l’université
Mirana Liorzou sur le campus 5 de l'université après sont retour du championnat de France universitaire d'escrime
Les épéistes de l'université prennent la pose avec leur coach durant le championnat de France universitaire d'escrime
Les épéistes UNICAEN avec leur coach, Florent Desprès
L'équipe masculine à l'épée sur la troisième marche du podium
L’équipe masculine à l’épée sur la troisième marche du podium
Les épéistes de l'université prennent la pose à Strasbourg. Au premier rang, l'équipe féminine. Au deuxième, l'équipe masculine.
Les tireuses et tireurs de l’université à Strasbourg

L’université accompagne ses sportifs

L’ensemble des épéistes bénéficie du statut de sportif de bon ou de haut niveau. Un vrai plus selon Mathieu Motte, qui permet à ses partenaires et lui de « reporter des TD ou des TP lorsqu’il y a des compétitions », ou encore, si besoin, de « demander un aménagement sur toute l’année pour faire passer des évaluations continues en évaluation terminale pour certains entraînements ».

Pour Mirana, qui s’entraîne « minimum 10h par semaine » avec « des compétitions une à deux fois par mois », le statut lui permet de « pouvoir changer de groupe » et d’ajuster au mieux son emploi du temps en fonction du calendrier des compétitions.