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Antoine Thoraval, à quelques sprints de Paris 2024

Et si vous vous mesuriez à Antoine Thoraval, vice-champion de France espoir de sprint sur 60 mètres ? À l’occasion du Before de la Fête de la science, le 4 octobre 2023, l’université de Caen Normandie vous invite à défier nos étudiants et étudiantes athlètes de haut niveau. Parmi les invités, Antoine, étudiant en première année de Master MEEF second degré et aspirant à une qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Objectif Paris 2024

En parallèle de ses études à l’INSPÉ Normandie, Antoine performe sur les pistes. Le sprinteur, devenu vice-champion de France espoir en février 2023 sur 60 mètres avec un chrono de 6s74, à quatre centièmes du champion, vise une qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. « J’ai déjà eu l’occasion de porter le maillot de l’équipe de France » explique Antoine, « ça représente beaucoup de fierté et c’est pour moi l’accomplissement du travail fait et des efforts donnés à l’entraînement. »

Antoine Thoraval à l'INSPÉ

« L’objectif principal de la saison à venir, c’est la qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024. La première étape, c’est d’atteindre cet hiver les championnats du monde d’athlétisme senior de Glasgow pour obtenir la qualification. »

Antoine Thoraval, vice-champion de France espoir de sprint sur 60 mètres

Pour se donner les moyens de réussir, Antoine met toutes les chances de son côté à l’entraînement. « Je m’entraine 4 fois par semaine » précise Antoine. « J’ai un profil qui a besoin de beaucoup de récupération. Je recherche davantage la qualité que la quantité. Pour moi une semaine type d’entraînement, c’est une séance de vitesse le lundi, de la musculation pour développer l’explosivité le mardi et le vendredi, et de la course en dénivelé le samedi. Le mercredi est réservé à des séances de kinésithérapie pour limiter et prévenir le risque de blessure » détaille-t-il. « J’ai également ajouté de la préparation mentale à mon programme pour me concentrer sur moi-même et non sur des facteurs extérieurs. »

À ces entraînements se couple une approche d’analyse avec son coach, afin de mesurer l’évolution de ses performances.

« Je suis filmé à l’entraînement pour analyser les temps de passage. On compare ça avec les autres entraînements, en prenant en compte les variables comme la température ou le vent. Lorsque l’on voit un trop grand différentiel, c’est un indicateur de fatigue. On adapte donc l’entraînement en conséquence. »

Concilier études, projet professionnel et projet sportif

Pour l’aider au mieux dans ses études, Antoine bénéficie du statut de sportif de bon ou de haut niveau. Cela lui permet d’être « dispensé de pratique sportive pour éviter de se blesser », mais aussi d’avoir des « aménagements plus spécifiques pour arriver plus tard ou partir plus tôt » en fonction des entraînements et des compétitions.

Antoine espère pouvoir devenir professeur d’éducation physique et sportive dans l’enseignement secondaire. Pour le sprinteur, cela peut lui permettre « d’adapter ces futurs horaires à la pratique sportive, mais surtout de pouvoir transmettre cette passion de l’éducation physique et sportive, et voir des élèves progresser ».

Pour Antoine, « transmettre les valeurs du sport est quelque chose d’important ». C’est ce qui l’a poussé à accepter l’invitation à participer au Before de la Fête de la science. « Permettre aux gens de rencontrer des athlètes et de se mesurer à eux, c’est une belle occasion de partager notre passion ».